COBOL, ‘Common Business Oriented Language ‘, est un langage orienté vers les affaires.
Ce langage a été mis au point en 1959 à la demande du gouvernement américain dans le but d’harmoniser les systèmes des différentes administrations.
Ce langage est encore fort répandu car à peu près 70% des applications commerciales sont écrites en COBOL. Cette grande utilisation peut être expliquée par la grande portabilité de ce langage et ses différentes remises à niveau. Des différences existent entre chaque compilateur COBOL. Nous verrons principalement le compilateur Cobol IBM-AS400 et celui de Microsoft.
1.1 Principes de base
Un programme Cobol s’écrit sur une ligne de 80 colonnes.
Les colonnes 1 à 6 représentent la numérotation des lignes et des pages.
La colonne 7 est utilisée pour indiquer une ligne de continuation (code -) ou pour indiquer un commentaire (code *).
Les colonnes 8 à 72 sont utilisées pour l’écriture du programme.
Les colonnes 73 à 80 sont utilisées pour l’identification mais non contrôlées.
Les noms de Divisions, Sections, Paragraphes sont écrits à partir de la marge A (Colonne 8), les instructions élémentaires sont écrites à partir de la marge B (colonne 12).
1.2 Structure du programme
Un programme Cobol est toujours composé des 4 même parties appelées Divisions. Ces divisions doivent se succéder dans un ordre bien précis.
Cette partie permet de spécifier le nom du programme et celui du programmeur
Décrit le matériel utilisé et les périphériques supportant les fichiers
Décrit toutes les données indépendantes ou structurées
Contient les instructions exécutables
1.3 Conventions d’écriture
Le programme peut être écrit aussi bien en minuscule qu’en majuscule, mais dans ce cas la recherche d’un nom via l’éditeur sera incomplète. Les caractères utiles sont :
– 0 à 9 de A à Z ou a – z
– L’espace ou Blanc
– Les signes + / * – < > = $ , . ‘ ( )
Tout élément du programme sera précédé et suivi de un ou plusieurs espaces, sauf pour les ( qui ne sont pas suivies de blancs.
Les caractères de ponctuation . et , ne sont pas précédés d’espace, de même que la ).
Les noms symboliques
–1 à 30 caractères
–lettres, chiffres et –
–pas de – au début ou à la fin
–aucun espace inclus
–premier caractère alphabétique
–ne peut être identique à un mot réservé
Ils comportent un maximum de 30 caractères choisis parmi A à Z et 0 à 9 et le trait d’union.
Un nom doit commencer par une lettre, ne pas comporter un caractère blanc et être suivi et précédé d’un espace.
- Qualification : il peut arriver qu’un même nom soit utilisé pour désigner deux zones différentes.
On distingue ces 2 zones en qualifiant le nom par IN ou OF.
- Exemple : NOM OF FCLIENT et NOM OF FOURNISSEUR
- Nom de paragraphe : il s’agit d’un nom désignant l’adresse d’une instruction du programme.
Ce nom s’écrit en marge A et est suivi d’un point.
- Nom-condition : il désigne un état d’une variable associée à une instruction IF.
Les Littéraux
Un littéral est une constante non identifiée par un nom. Il en existe de 2 types, les numériques et les alphanumériques.
- Les numériques : il s’agit d’un nombre de 18 chiffres maximum. Il s’écrit seul ou avec un point
décimal si nécessaire et est précédé ou non d’un + ou – (+ par défaut).
- Exemple : -125.66 ; +0.55 ; 555 ; 258746
- Les alphanumériques : il s’agit d’une combinaison de caractères inclus entre apostrophes.
- Exemple : ‘ *** Ceci est un texte de 120 ou 255 caractères…../++ ‘
Si un tel littéral est trop long pour être contenu sur une seule ligne, on peut le continuer sur la ligne suivante en plaçant :
– un trait d’union en colonne 7
– une ‘ en marge B
Attention aux espaces se trouvant sur la première ligne ils sont compris dans l’ensemble du littéral.
Les constantes Figuratives
Ce sont des constantes désignées par des Noms Réservés et ayant une fonction précise.
ZERO (S)
SPACE SPACES
HIGH-VALUE LOW-VALUE
ALL