Archives de catégorie : COBOL Sommaire

2. IDENTIFICATION DIVISION

Cette division (IDENTIFICATION DIVISION) sert à identifier le nom du programme et fournit des informations relatives au nom du programmeur, de la date d’écriture du programme et aux remarques éventuelles.

Forme Générale

       A   B
       IDENTIFICATION DIVISION.
       PROGRAM-ID. Program4.
       AUTHOR. lacommunauteducobol.
       DATE-WRITTEN. dimanche 20 août 2021 9:46:52.
       REMARKS.

Seules les 2 premières instructions sont obligatoires.

PROGRAM-ID. Program4. indique le nom du programme, cette clause est toujours présente car elle identifie le programme. Ce nom est limité à 8 caractères alphanumériques dont le premier doit être alphabétique.

AUTHOR. MOI. Désigne le nom du programmeur.

DATE-WRITTEN. permet d’identifier les différentes versions compilées de votre Programme.

1. INTRODUCTION

COBOL, ‘Common Business Oriented Language ‘, est un langage orienté vers les affaires.
Ce langage a été mis au point en 1959 à la demande du gouvernement américain dans le but d’harmoniser les systèmes des différentes administrations.
Ce langage est encore fort répandu car à peu près 70% des applications commerciales sont écrites en COBOL. Cette grande utilisation peut être expliquée par la grande portabilité de ce langage et ses différentes remises à niveau. Des différences existent entre chaque compilateur COBOL. Nous verrons principalement le compilateur Cobol IBM-AS400 et celui de Microsoft.

1.1 Principes de base

Un programme Cobol s’écrit sur une ligne de 80 colonnes.
Les colonnes 1 à 6 représentent la numérotation des lignes et des pages.
La colonne 7 est utilisée pour indiquer une ligne de continuation (code -) ou pour indiquer un commentaire (code *).
Les colonnes 8 à 72 sont utilisées pour l’écriture du programme.
Les colonnes 73 à 80 sont utilisées pour l’identification mais non contrôlées.

Les noms de Divisions, Sections, Paragraphes sont écrits à partir de la marge A (Colonne 8), les instructions élémentaires sont écrites à partir de la marge B (colonne 12).

1.2 Structure du programme

Un programme Cobol est toujours composé des 4 même parties appelées Divisions. Ces divisions doivent se succéder dans un ordre bien précis.

IDENTIFICATION DIVISION

Cette partie permet de spécifier le nom du programme et celui du programmeur

ENVIRONMENT DIVISION

Décrit le matériel utilisé et les périphériques supportant les fichiers

DATA DIVISION

Décrit toutes les données indépendantes ou structurées

PROCEDURE DIVISION

Contient les instructions exécutables

1.3 Conventions d’écriture

Le programme peut être écrit aussi bien en minuscule qu’en majuscule, mais dans ce cas la recherche d’un nom via l’éditeur sera incomplète. Les caractères utiles sont :
– 0 à 9 de A à Z ou a – z
– L’espace ou Blanc
– Les signes + / * – < > = $ , . ‘ ( )

Tout élément du programme sera précédé et suivi de un ou plusieurs espaces, sauf pour les ( qui ne sont pas suivies de blancs.
Les caractères de ponctuation . et , ne sont pas précédés d’espace, de même que la ).

Les noms symboliques

–1 à 30 caractères
–lettres, chiffres et –
–pas de – au début ou à la fin
–aucun espace inclus
–premier caractère alphabétique
–ne peut être identique à un mot réservé

Ils comportent un maximum de 30 caractères choisis parmi A à Z et 0 à 9 et le trait d’union.
Un nom doit commencer par une lettre, ne pas comporter un caractère blanc et être suivi et précédé d’un espace.

  • Qualification : il peut arriver qu’un même nom soit utilisé pour désigner deux zones différentes.
    On distingue ces 2 zones en qualifiant le nom par IN ou OF.
  • Exemple : NOM OF FCLIENT et NOM OF FOURNISSEUR
  • Nom de paragraphe : il s’agit d’un nom désignant l’adresse d’une instruction du programme.
    Ce nom s’écrit en marge A et est suivi d’un point.
  • Nom-condition : il désigne un état d’une variable associée à une instruction IF.

Les Littéraux

Un littéral est une constante non identifiée par un nom. Il en existe de 2 types, les numériques et les alphanumériques.

  • Les numériques : il s’agit d’un nombre de 18 chiffres maximum. Il s’écrit seul ou avec un point
    décimal si nécessaire et est précédé ou non d’un + ou – (+ par défaut).
  • Exemple : -125.66 ; +0.55 ; 555 ; 258746
  • Les alphanumériques : il s’agit d’une combinaison de caractères inclus entre apostrophes.
  • Exemple : ‘ *** Ceci est un texte de 120 ou 255 caractères…../++ ‘

    Si un tel littéral est trop long pour être contenu sur une seule ligne, on peut le continuer sur la ligne suivante en plaçant :
    – un trait d’union en colonne 7
    – une ‘ en marge B

    Attention aux espaces se trouvant sur la première ligne ils sont compris dans l’ensemble du littéral.

Les constantes Figuratives

Ce sont des constantes désignées par des Noms Réservés et ayant une fonction précise.

ZERO (S)
SPACE SPACES

HIGH-VALUE LOW-VALUE
ALL